La micro-entreprise bénéficie d'un régime fiscal simplifié, qu'il s'agisse du micro BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) ou du micro BNC (Bénéfices Non Commerciaux). Ce régime offre un abattement forfaitaire sur le revenu imposable, sans nécessité de fournir des justificatifs détaillés.

Sous certaines conditions liées au chiffre d'affaires, l'auto-entrepreneur est exonéré de la TVA, bénéficiant ainsi de la franchise en base. Il n'est donc pas tenu de facturer cette taxe à ses clients ni de la déclarer aux autorités fiscales.Franchise de TVA : Allégez Vos Obligations Fiscales

Grâce à son statut, l'auto-entrepreneur est dispensé de produire un bilan comptable annuel, ce qui simplifie considérablement ses obligations en matière de comptabilité. Et il n'est pas requis pour l'auto-entrepreneur de fournir une liasse fiscale au service des impôts, allégeant ainsi ses démarches administratives.

Pour sa déclaration d'impôt, l'auto-entrepreneur a le choix entre deux options : il peut renseigner simplement son chiffre d'affaires encaissé et remplir un formulaire complémentaire (2042-C-PRO), ce qui simplifie grandement le processus fiscal. Alternativement, il peut opter pour le versement libératoire de l'impôt, une démarche qui lui permet de régler son impôt sur le revenu en même temps que ses cotisations sociales, sur la base d'un pourcentage de son chiffre d'affaires. Cependant, il est important de noter que même en choisissant le versement libératoire, l'auto-entrepreneur doit toujours effectuer sa déclaration fiscale annuelle à la fin de l'année, car cette option ne le dispense pas de cette obligation légale.

L'auto-entrepreneur bénéficie d'une double dispense : il n'est pas tenu de produire un bilan comptable ni une liasse fiscale, ce qui lui évite de recourir aux services coûteux d'un expert-comptable. De plus, contrairement à d'autres régimes, il n'est pas obligé d'adhérer à un centre de gestion agréé, offrant ainsi une plus grande souplesse dans la gestion de son activité.